Arrętons la violence
Une personne de votre entourage est victime de violence conjugale?
Si celle-ci est en DANGER ou si vous craignez pour sa sécurité, composez le 911 afin d'obtenir l'aide immédiate de la police.
COMPOSEZ le 1 877 977-0007 si la personne n'est pas en danger immédiat et que vous voulez parler de sa situation. Vous pouvez discuter des différentes possibilités et vous informer sur les services offerts dans votre région en communiquant avec cette ligne de détresse et d'information sur la violence familiale fonctionnant 24 heures sur 24.
Conseils pour parler à une personne victime de mauvais traitements - Montrez-lui que vous vous souciez d'elle.
Nous méritons tous de vivre une relation saine, sans violence ni mauvais traitements. Si vous avez l'impression qu'une personne de votre entourage est victime de violence, vous pouvez l'aider de plusieurs façons.
Voici quelques conseils :
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parlez à la personne victime en tête à tête, dans un endroit sûr et privé;
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discutez des différentes possibilités et encouragez la personne à prendre ses propres décisions. Si vous lui dites qu'elle « doit faire » quelque chose, cela ne fera qu'accentuer sa dépendance à l'égard des autres;
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incitez la victime à appeler la ligne provinciale de détresse et d'information sur la violence familiale (1 877 977-0007) ou à communiquer avec d'autres services de soutien;
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suggérez-lui de mettre au point un plan de sécurité en cas d'urgence (pour de l'aide à ce sujet, communiquez avec la ligne de détresse et d'information sur la violence familiale au 1 877 977 0007);
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dites à la victime d'être prudente lorsqu'elle utilise un ordinateur, des messages textes, etc. La personne violente pourrait surveiller ses activités en ligne (conseils de sécurité sur l'Internet et les ordinateur - en anglais seulement);
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proposez-lui une aide qui soit dans la mesure de vos moyens. Il faut que vous vous sentiez à l'aise et en sécurité dans l'aide que vous lui offrirez. Soyez honnête envers vous-même et la victime et dites-lui clairement le type de soutien que vous pouvez lui apporter;
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évitez de faire des commentaires négatifs sur la personne violente. Sinon, la victime pourrait ressentir le besoin de la défendre et de minimiser les actes de violence subis;
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respectez sa vie privée. Gardez tous les renseignements confidentiels, à moins que la victime vous demande expressément de discuter de la situation avec quelqu'un ou que vous soyez obligé d'en parler conformément à la loi (si la personne victime de mauvais traitements ou en danger a moins de 18 ans).
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Si vous soupçonnez un cas de mauvais traitements infligés à un enfant communiquez immédiatement avec la ligne provinciale d'urgence et de réception des demandes après les heures de bureau des Services à l'enfant et à la famille au 1 866 345-9241;
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si la victime ne souhaite pas discuter des actes de violence subis, respectez cette décision. La personne pourrait avoir peur, ressentir de la honte ou ne pas être prête à aborder le sujet. Il lui faudra peut-être du temps avant de se sentir en sécurité et prête à discuter de sa situation;
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n'affrontez pas la personne violente. Cela pourrait vous mettre davantage en danger, vous et la personne victime des mauvais traitements. Si vous avez l'impression que quelqu'un est en danger immédiat, composez le 911 ou le numéro de téléphone local de la police;
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soyez patient et continuez à offrir votre soutien. Mettre fin à une relation n'est pas une décision immédiate et spontanée. C'est en général le résultat d'un long processus.
Dix choses à dire à une personne victime de violence conjugale
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Je crois en toi.
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Ce n'est pas de ta faute et tu ne mérites pas de subir des mauvais traitements.
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Je crains pour ta sécurité.
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Je crains pour la sécurité de tes enfants.
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Si [la personne violente] ne se fait pas aider, les mauvais traitements continueront sûrement et pourraient s'aggraver.
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Je serai là pour toi chaque fois que tu en auras besoin. OU : je suis là pour t'écouter et te soutenir.
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Tu n'es pas seul(e). Si tu as besoin d'aide, il y a des refuges et d'autres services à ta disposition.
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Comment puis-je t'aider?
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Aucune excuse ne justifie un acte de violence familiale. Il nous arrive à tous de ressentir de la colère, mais nous avons tous le choix de nos réactions face à la situation.
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As-tu un plan de sécurité en cas d'urgence? Si ce n'est pas le cas, tu devrais appeler le 1 877 977-0777 (la ligne sans frais de détresse et d'information sur la violence familiale) afin d'obtenir de l'aide à ce sujet.
Dix choses à ne pas dire à une personne victime de violence conjugale
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Si la situation est si grave que ça, tu n'as qu'à partir. OU : comment peux-tu rester avec [la personne violente] après ce qui s'est passé?
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As-tu provoqué les mauvais traitements? OU : qu'as-tu fait pour provoquer une telle colère chez [la personne violente]?
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Tu devrais retourner chez toi et faire un peu plus d'efforts.
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L'erreur est humaine. Tu devrais donner une seconde chance à [la personne violente].
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Cela ne s'est produit que parce que [la personne violente] était ivre, sous l'effet d'une drogue, déprimée, etc.
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[La personne violente] semble être quelqu'un de bien et je ne peux pas croire qu'il/elle pourrait faire une chose pareille.
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Je n'ai remarqué aucune ecchymose ou coupure sur toi. Comment savoir si tu dis bien la vérité?
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Tu devrais rester pour le bien de tes enfants.
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Veux-tu que j'aille parler avec [la personne violente] pour toi?
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Si tu retournes là-bas, ne compte pas sur moi la prochaine fois.
Texte adapté des documents suivants :
Action ontarienne contre la violence faite aux femmes (AOcVF) et the Ontario Coalition of Rape Crisis Centres (OCRCC). (2012). Extrait du site Web de la campagne Traçons les limites : http://traconsleslimites.ca/documents/TLL-Guide.pdf.
Gouvernement du Queensland. (2010). Support Someone Who is Experiencing Domestic and Family Violence. Extrait du site Web du gouvernement du Queensland : http://www.communities.qld.gov.au/resources/communityservices/violenceprevention/dfvpm-brochure.pdf (en anglais seulement).
Student Advocacy and Violence Prevention, Eastern Washington University (2010). 5 Things to Say to a Victim of Intimate Partner Violence. Retrieved from First Responder Quick Guide website: access.ewu.edu/Documents/VPVA/FR/quick%20guides/5things/5thingspv.pdf (en anglais seulement)
Resources